9 décembre 2009
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16:02
Partenariat avec BOB et Fleuve Noir.
Hazel Micallef est chef de police remplacante et temporaire dans la petite ville de Port Dundas au Canada. La vie de la police est somme toute banale dans le coin puisque les plus gros méfaits des habitants sont par exemple, un adolescent pris en train de fumer un joint. Dans cette petite commune, tout le monde connait tout le monde et les potins vont bon train.
Du coup, lorsqu'Hazel va devoir faire face à une affaire hors du commun, et qui doit justement tomber quand elle est en remplacement, elle va avoir du mal à garder secret l'affaire.
Le livre commence avec Delia Chandler, une femme de 81 ans atteinte d'un cancer en phase terminale. Elle attend la visite de quelqu'un et a nettoyé sa maison de manière impeccable pour l'occasion. On la retrouvera plus tard égorgée.
Le livre commence donc fort et nous montre directement l'ambiance dans laquelle le lecteur sera pendant toute sa lecture. Des victimes qui ne peuvent plus guérir et qui choisissent leur mort comme elles le souhaitent et que les médecins leur refusent peut-être.
On suit à la fois le tueur qui ne se considère pas comme tel mais comme un guérisseur, un délivreur et à la fois la police en suivant Hazel, ou d'autres membres de l'équipe dans leur enquête.
Cette manière de faire permet au lecteur de comprendre les antagonistes après au lecteur d'approuver ou non les manières de faire de chacun. En effet, le guérisseur tue mais en même temps il permet à des personnes de ne plus souffrir. Cela peut lancer un débat dans les pensées du lecteur. Et de l'autre côté, Hazel qui agit de manière assez impulsive et personnelle.
Pendant la lecture, je me suis souvent demandé ce qui clochait au niveau de Simon (le tueur) car autant il parait sencé et intelligent dans ses réflexions autant il parait fort bizarre dans ses manières. Au plus on avance dans le livre, au plus le sentiment de malaise envers lui augmente et je me suis demandée quel était son but finalement.
Bien sûr au niveau des corps des victimes qui meurent de manière consentante, à part masquer l'action pour éviter à la police de comprendre qu'il s'agit d'une et même personne. On se demande comment il peut les rendre dans un état à chaque fois différent et aussi horrible.
Bref, le personnage du tueur je l'ai vraiment trouvé intéressant et malgré tout plausible même si très complexe. De son côté, Hazel est attachante. Ses réactions sont très humaines et elle connaît des problèmes de santé car elle a des maux de dos. Le seul hic, c'est que je trouvais qu'elle n'avait pas un langage très adapté pour son âge : 61 ans. C'est vrai qu'elle travaille à la police mais la voir lancer des "put..." par ci et des "va te faire f..." par là, ça m'a un peu laissé perplexe.
La lecture est aisée. Le style est fluide. La première moitié du livre met en place l'histoire et l'évolution de l'enquête. Un peu après la moitié, la tension commence à monter et le lecteur va vraiment se sentir happé par ce qui se passe. En tout cas de mon côté, j'avais du mal à lâcher le livre.
Merci à BOB et aux éditions Fleuve Noir de m'avoir permis de découvrir cet auteur et surtout ce thriller.
Du coup, lorsqu'Hazel va devoir faire face à une affaire hors du commun, et qui doit justement tomber quand elle est en remplacement, elle va avoir du mal à garder secret l'affaire.
Le livre commence avec Delia Chandler, une femme de 81 ans atteinte d'un cancer en phase terminale. Elle attend la visite de quelqu'un et a nettoyé sa maison de manière impeccable pour l'occasion. On la retrouvera plus tard égorgée.
Le livre commence donc fort et nous montre directement l'ambiance dans laquelle le lecteur sera pendant toute sa lecture. Des victimes qui ne peuvent plus guérir et qui choisissent leur mort comme elles le souhaitent et que les médecins leur refusent peut-être.
On suit à la fois le tueur qui ne se considère pas comme tel mais comme un guérisseur, un délivreur et à la fois la police en suivant Hazel, ou d'autres membres de l'équipe dans leur enquête.
Cette manière de faire permet au lecteur de comprendre les antagonistes après au lecteur d'approuver ou non les manières de faire de chacun. En effet, le guérisseur tue mais en même temps il permet à des personnes de ne plus souffrir. Cela peut lancer un débat dans les pensées du lecteur. Et de l'autre côté, Hazel qui agit de manière assez impulsive et personnelle.
Pendant la lecture, je me suis souvent demandé ce qui clochait au niveau de Simon (le tueur) car autant il parait sencé et intelligent dans ses réflexions autant il parait fort bizarre dans ses manières. Au plus on avance dans le livre, au plus le sentiment de malaise envers lui augmente et je me suis demandée quel était son but finalement.
Bien sûr au niveau des corps des victimes qui meurent de manière consentante, à part masquer l'action pour éviter à la police de comprendre qu'il s'agit d'une et même personne. On se demande comment il peut les rendre dans un état à chaque fois différent et aussi horrible.
Bref, le personnage du tueur je l'ai vraiment trouvé intéressant et malgré tout plausible même si très complexe. De son côté, Hazel est attachante. Ses réactions sont très humaines et elle connaît des problèmes de santé car elle a des maux de dos. Le seul hic, c'est que je trouvais qu'elle n'avait pas un langage très adapté pour son âge : 61 ans. C'est vrai qu'elle travaille à la police mais la voir lancer des "put..." par ci et des "va te faire f..." par là, ça m'a un peu laissé perplexe.
La lecture est aisée. Le style est fluide. La première moitié du livre met en place l'histoire et l'évolution de l'enquête. Un peu après la moitié, la tension commence à monter et le lecteur va vraiment se sentir happé par ce qui se passe. En tout cas de mon côté, j'avais du mal à lâcher le livre.
Merci à BOB et aux éditions Fleuve Noir de m'avoir permis de découvrir cet auteur et surtout ce thriller.
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