Minuit. Il n’y avait aucune lumière dans la rue ce qui aurait fait penser à une panne d’électricité aux moldus mais ce n’était pas le cas. Elle s’était occuper personnellement à faire disparaître les lumières grâce à l’Eteignoir. Elle se l’était procuré dans la maison du 1er Ministre de la Magie. Qui l’avait reçut nul ne sait comment du grand et feu Dumbledore. Un espion avait aperçut le Ministre avec le précieux objet. Elle avait eu pour mission de le récupérer. Elle avait réussi à le garder pour elle en argumentant auprès du maître qu’elle était la plus qualifiée pour tout ce qui était récupérations d’objets. Grâce à son métier premier qu’elle pratiquait encore, elle avait acquis une souplesse hors norme ce qui lui facilitait les choses pour ne pas se faire repérer ou entendre. Elle était habituée à se camoufler dans des endroits où personne ne savait s’y planquer. Elle était comme invisible dans ce genre de missions. Ce qui était un atout pour être bien utile auprès du maître et y avoir une bonne place.
Elle sortit sa baguette d’une des poches de sa combinaison en cuir noir qui lui moulait ses jolies formes. Elle avait habillé sa tête d’un bonnet noir pour y cacher ses cheveux. Elle annula tous les sorts de protection de la maison. Ca avait beau être un Auror qui habitait dans cette maison, il avait encore du chemin à faire pour l’empêcher de pénétrer dans une maison. Elle était toujours au courant des nouveaux sorts anti-infraction, inventés ou des nouveaux objets moldus inventés à cet effet, avant qu’ils ne soient montrés au grand public. Encore un avantage de son premier métier qui était encore maintenant une nouvelle couverture.
Elle ouvrit la porte et sourit en n’entendant aucune alarme et aucune réaction magique. Elle rentra dans la maison et se remémora le plan de la maison pour savoir où elle devait se diriger pour trouver ce qu’elle était venue chercher. La maison était silencieuse et plongée dans le noir sauf là où des rayons de lune traversaient les fenêtres. La lune fut sa complice en lui évitant d’utiliser sa baguette. Elle remit sa baguette dans sa poche. Mieux valait ne pas l’avoir dans la main pour lui faciliter ses mouvements.
Elle pénétra dans la maison et ferma la porte derrière elle. Elle avança tout droit après s’être habituée à l’obscurité. Elle finit par atteindre un escalier de type royal et elle grimpa les escaliers, l’oreille toujours à l’affût : on ne sait jamais ce qui peut se présenter comme imprévu. Elle n’avait pas encore de moyen de prévoir les imprévus sinon ce ne seraient plus des imprévus. Elle atteint le premier étage. Elle sourit en voyant la décoration : l’Auror était un homme et vivait seul. Le premier étage était un peu moins rangé que le rez-de-chaussée et le décor était assez révélateur : tableaux de plages avec des femmes en bikini. C’était ce qu’elle pouvait voir grâce aux rayons de la lune. Sauf si elle se trompait le propriétaire de la maison était bien un Auror mâle !
Elle tourna vers la droite pour se diriger vers le bureau. La chambre de l’Auror se trouvait vers la gauche ainsi que les chambres d’amis et des pièces vides. Vers la droite se trouvaient le bureau, la salle de bain, les salles de jeux. Les couloirs étaient envahis de fenêtres et étaient donc fort éclairés. Elle arriva à la dernière porte qui était le bureau. Elle pouvait traduire cà comme quelqu’un qui préfère se laver (1ere porte), s’amuser (les autres portes) et travailler (dernière porte).
Elle pénétra dans la pièce après avoir défait les sorts de protection. Le fait que la pièce soit protégée confirmait qu’elle contient un objet de grande importance pour les Aurors. Elle referma la porte derrière elle : si elle devait fouiller, autant le faire discrètement.
Elle avança et se dirigea vers le bureau qui était positionné à l’opposé de la fenêtre. C’était un secrétaire assez ancien mais très stylé : objet moldu à première vue. La clé n’était pas dessus. Dommage, ça lui aurait évité de perdre du temps et surtout d’utiliser encore sa baguette. Chaque utilisation de celle-ci pouvait trahir sa présence surtout dans la maison d’un Auror.
Elle fouilla ce qu’elle put fouiller : tiroirs, sacs, objets pouvant contenir des objets. Rien.
Elle soupira et sortit sa baguette. Elle ne savait pas vraiment où se diriger. Elle ouvrit la porte par précaution.
Accio clé secrétaire ! pensa-t-elle en pointant sa baguette plusieurs fois dans plusieurs directions différentes. Elle entendit un sifflement et la clé arriva dans sa main après être passée par la porte. Elle ouvrit le secrétaire et trouva … rien ! Elle ouvrit ses yeux sous l’effet de la surprise. Comment était-ce possible ? On lui avait bien spécifié que l’objet était là ! Elle se tourna vers la fenêtre. Où l’objet pouvait bien être ? Elle avait besoin de trouver ce qu’elle cherchait. Elle avança vers la fenêtre et regarda au travers : personne ! Elle pouvait donc continuer ses recherches. Elle recula tout en se mettant sur écoute quand elle sentit quelque chose de dur dans son dos.
« Tu n’as pas trouvé ce que tu voulais ? Besoin d’aide peut-être ? »
Elle se raidit. Cette voix ne devait pas se trouver là. Elle ne bougea pas et ne répondit pas. Etait-ce l’Auror ou un … serviteur ?
« Tu ne réponds pas et ne bouge pas. J’en déduis donc que tu n’as rien trouvé. »
Elle ne répondit pas. Elle ne dirait rien. Qu’est-ce qu’il croyait lui !
« C’est normal : je l’ai bougé de place moi-même sachant que quelqu’un comme toi allait venir. Nous autres, Aurors, avons aussi nos sources ! »
Elle sembla percevoir un sourire dans la voix. Il était content de lui apparemment.
« Je dois admettre que la visite est agréable. »
Mais il faisait quoi là ? Il la relookait ou quoi ?!
« Avant de te remettre au Ministère, on pourrait s’amuser un peu à deux. Qu’en penses-tu ? »
La réaction ne se fit pas attendre. Elle se retourna vivement et le gifla.
« Ne rêve pas bonhomme.»
Elle profita du choc de l’Auror pour courir hors de la pièce et se diriger vers les escaliers. Elle allait y arriver quand elle se cogna a quelque chose d’invisible et recula contre le mur en tombant sur ses fesses. Elle retint un cri de douleur. Qu’est ce que … ?
« C’est une nouvelle technique d’Auror … le sort Blokmangemort. »
Elle se mordit la lèvre inférieure. Il jubilait vraiment celui-là ! Elle se releva pour s’échapper autre part.
« J’ai bloqué toutes les issues : escaliers, portes, fenêtres. »
Il rigola amusé. Le voilà qu’il était fier à présent mais elle n’avait pas dit son dernier mot ! Elle prit sa baguette dans sa poche. Elle était dos à lui.
« Vraiment joli. Très jolies fesses. Dommage que tu sois une mangemorte … ça ne sera que les détraqueurs qui pourront s’occuper de toi ! A moins que … »
Il avait l’air de bien apprécier la situation l’animal ! Il espérait vraiment se payer une partie de plaisir avec elle ou quoi ! Il pouvait toujours rêver … elle ne touchait pas la viande d’Auror.
« Accio bonnet »
Elle n’eut pas le temps de réagir et de retenir son bonnet. Une cascade de longs cheveux mauves tombaient sur ses épaules. Elle était identifiable à présent.
« C’est … c’est pas possible … »
L’Auror avait l’air surpris. Bien … elle allait pouvoir réagir. Elle se tourna en pointant sa baguette sur l’Auror et le vit véritablement pour la première fois depuis son intrusion dans la maison.
« Expell … »
Elle s’arrêta dans son sort. Comme il le disait si bien : ce n’était pas possible. Elle resta figer de surprise sa baguette toujours tendue vers lui. Il avança vers elle. Elle ne pouvait pas le laisser-faire.
« Ne bouge pas. »
Sa voix était froide. Il s’arrêta. Il était à 5 mètres d’elle à présent. Il la regarda dans les yeux. Elle perçut de la douleur dans son regard. Elle ne pouvait pas baisser sa garde même si elle ne voulait plus le menacer.
« Pourquoi toi ? »
« Alors comme ça tu dragues les étrangères qui s’introduisent dans ta maison ? »
« C’est drôle …à t’entendre, on pourrais dire que tu ressens encore quelque chose pour moi. »
« Non. Quand j’ai rompu avec toi, je t’ai tout dis. »
« Ah oui je m’en souviens bien. Tu as détruis ma vie ce jour-là ! »
« Pour quelqu’un à qui j’ai détruis sa vie, tu t’en sors très bien je trouve. »
Il rigola et la désarma avec un expelliarmus. Il attrapa sa baguette. Elle allait lui faire une prise pour le désarmer à son tour mais il fut plus rapide et lui jeta un sort qui l’attacha avec des cordes : le sortilège d’incarcerem. Elle eut un rictus amusé.
« Tu as l’air de t’être amélioré. J’étais meilleure que toi en défense contre les forces du mal à Poudlard. Je n’ai pas été rapide. »
« Peut-être parce que tu ne sers plus le bien comme avant en te tournant vers le mal. »
Il s’approcha encore d’elle. Il mit ses yeux lagons dans les yeux mauves.
« Pourquoi Thalia ? Pourquoi es-tu devenue mangemorte ? »
Elle soutint les yeux lagons de son regard froid. Il était encore plus froid avec les années d’activités de mangemorte.
« Ca ne te regarde pas Fatalis. »
Il soupira. Il enleva les sorts barrant les passages. Il attrapa une corde et commença a faire marcher Thalia.
« T’es obligé de me faire balader comme un chien ? Et tu m’emmènes où ?»
«Je te fais visiter. »
Elle l’observa surprise.
« Tu ne m’emmènes pas au Ministère ? »
« Pas tout de suite. Je pense que nous avons des choses à nous dire. »
« Je n’ai rien à te dire. »
Il ne répondit pas à cette phrase. Il lui fit visiter sa maison. Toutes les pièces démontraient que la maison était à un riche propriétaire. Ils finirent la visite dans la chambre de Fatalis.
« Belle maison. Tu as hérité ? »
Elle savait qu’elle était allée trop loin. La réaction de Fatalis ne s’était pas fait attendre : il pointait sa baguette sur le cœur de Thalia. Thalia sourit amusée.
« Ca ne marchera pas. Je n’ai plus de cœur. »
Il bloqua les sorties pour ne pas qu’elle puisse partir.
« Tu sortiras comment ? »
« Je ne suis pas un mangemort, je pourrais passer. »
Elle le regarda de haut.
« Tu as l’air d’en être fier. »
« Oui car malgré que c’est toi qui m’as quitté c’est moi qui mène la plus belle vie. »
« Que tu dis ! »
Il la regarda sceptique et elle lui sourit toujours amusée.
« Quels avantages y a-t-il à être mangemort ? »
« Je fais ce que je veux. »
Il défit ses cordes et s’installa à son aise sur son lit. Il claqua des mains et deux tasses de thé apparurent.
« Du thé ? Ca t’évitera de dire des bêtises auxquelles tu ne crois pas. »
Elle s’approcha de lui et prit une tasse. Elle plongea son regard froid dans les yeux lagons.
« Tu crois que si j’y croyais pas, je serais capable de tuer. »
« Tu … tu … »
« Non, je n’ai pas touché à ton père mais au mien. »
Il la regarda surpris. Il savait que ce n’était pas le grand amour entre elle et son père mais de là à le tuer. Elle perçut son regard et lui sourit comme pour lui confirmer qu’elle disait vrai.
« Mais pourquoi ? »
« Ca ne te regarde pas. »
Sa voix indiquait clairement que ce n’était pas un sujet à discuter. Il soupira comprenant qu’elle était encore plus difficile qu’avant. Il jeta les deux baguettes par la porte ouverte. Il enleva son tee-shirt.
« Comme tu ne veux pas discuter, je vais dormir. Tu peux te mettre où tu veux dans la pièce. Et n’essaye pas de partir … tu te ferais plus de mal qu’autre chose. »
Elle le regardait pendant qu’il parlait et se mettait dans ses couvertures. Elle ne pouvait s’empêcher de regarder le torse qu’elle avait tant caressé quand ils étaient ensemble. Il était encore plus musclé qu’avant. Le métier sans doute. Cet Auror-là était connu pour être un spécialiste de la chasse aux mangemorts. Comment avait-elle pu se laisser avoir comme un gnome. Elle croisa son regard et cru percevoir un amusement de sa part.
« Et demain tu m’emmènes au Ministère c’est ça ? »
« Content de voir que tu n’as pas perdu ta perspicacité. »
Elle soupira. Elle aurait été perspicace, elle ne serait pas là dans sa chambre. Elle serait repartie avec l’objet chez son maître. Elle se dirigea vers un grand fauteuil aux couleurs de Gryffondor et se coucha dessus. Elle attendit que Fatalis s’endorme et elle se releva. Elle se dirigea vers la porte. Elle s’arrêta juste devant. Qu’avait donc cette porte ? Etait-elle vraiment une barrière comme pour le palier ? Elle ne risquait rien à essayer de passer. Sa baguette était de l’autre coté de la porte en plus. Elle avança et fut projetée en arrière et se cogna la tête contre le lit. Elle vit flou puis noir.
Quand elle se réveilla, elle sentit un bras autour de sa taille. Elle ouvrit les yeux et vit qu’elle était couchée dans un lit sur son coté. Elle dut se remémorer ce qui s’était passé la veille. Elle était vraiment coincée et en plus Fatalis était dans son dos avec son bras autour de sa taille. Comment avait-elle atterrit dans le lit ? A ce qu’elle se souvenait elle s’était cognée contre le lit à cause de ce maudit sort. Elle devait commencer à réfléchir sur la manière de partir d’ici. Elle ne voulait pas encore bouger maintenant car elle ne savait pas encore s’il dormait ou s’il était déjà réveillé. Et en plus, elle ne pouvait pas partir de là sans l’objet.
Elle sentit le bras la rapprocher de lui puis s’enlever de sa taille pour soulever ses cheveux mauves. Elle se figea. Qu’est-ce qu’il faisait ? Dormait-il ou était-il réveillé ? Elle sentit un souffle dans son cou qui la fit légèrement frissonner. Pourvu qu’il ne l’ait pas sentit. Une main commença à caresser ses cheveux tandis que la main qui était montée redescendit vers sa taille tout en effleurant sa poitrine. Mais que faisait-il ? Il allait s’arrêter … oui c’était ça il allait s’arrêter. Elle sentit ensuite des lèvres se poser dans son cou et le caresser tout doucement. Elle se mordit la lèvre inférieure pour retenir un bruit de surprise. Les lèvres se firent plus gourmandes et elle sentit les mains exercées une pression de désir sur sa taille et dans ses cheveux. Elle devait réagir car si elle ne réagissait pas elle savait comment cela pouvait se terminer et elle ne voulait pas. Elle essaya de bouger mais elle sentit une main caresser sa poitrine. Elle se figea à nouveau. Il ne se gênait vraiment pas. La main se balada doucement sur les contours puis se diriger très lentement vers les petits bouts. Elle se mordit à nouveau la lèvre inférieure pour ne pas gémir en sentant une sensation de désir grandir en elle. Elle devait lutter. La main arriva au petit bout et titilla sa curiosité. Elle sentit fondre ses résolutions. Elle sentait son corps demander la présence de Fatalis. Elle ressentait combien il lui avait manqué pendant toutes ces années. Mais elle devait lutter. Fatalis et elle n’avaient plus aucune raison d’être ensemble même s’il lui avait manqué. Elle sentit la main ouvrir la tirette de sa combinaison et prendre sa poitrine à pleine main. Un gémissement s’échappa de sa bouche et elle sentit qu’il se rapprochait encore plus. Il se souleva pour attraper ses lèvres et l’embrasser langoureusement. Elle agrippa son cou et répondit au baiser avec la même passion. Les mains de Fatalis commencèrent à explorer le corps de Thalia tout en lui retirant la combinaison entièrement. Elle caressa son torse, ses épaules, ses fesses tout en le griffant sous l’emprise des caresses de son partenaire. Il s’empara des petits bouts de sa poitrine avec sa bouche et les titilla avec sa langue. Thalia se sentait devenir fiévreuse. Il descendit sa langue à sa partie intime et la caressa en douceur. Elle attrapa ses cheveux puis enfonça légèrement ses ongles dans ses épaules. Il remonta ses lèvres vers la poitrine et attrapa ses fesses en même temps pour la soulever et la faire sienne. Les jambes de Thalia se refermèrent autour de la taille de l’Auror ses mains se baladant sur le dos musclé tout en le griffant par moment selon l’intensité de son plaisir. Elle l’embrassa dans le cou, gourmande. Il reprit ses lèvres pour l’embrasser. Avec son bras, il les fit tourner et elle se retrouva au-dessus de lui. Elle leva le haut de son corps pour mener la danse. Elle caressa le torse musclé de son amant pendant qu’il lui caressait les seins et leur bout malgré les longs cheveux mauves qui retombaient dessus. Elle se colla à lui et il attrapa les petits bouts tendus avec sa langue. Il griffa son dos et ses fesses. Ils finirent par atteindre le summum du plaisir ensemble.
Elle resta couchée sur lui et il caressait son dos tendrement. Elle se demandait s’il avait aussi ressentit ce manque. Avec sa main, elle caressait la joue et les cheveux de l’Auror. Elle bougea ensuite un coussin pour le mettre sous la tête du jeune homme. Elle sentit un papier. Elle se demandait ce qu’un bout de papier pouvait faire là. Elle le glissa sous l’autre coussin tout en lui parlant pour masquer le bruit du glissement du papier sur le tissu.
« Fatalis … c’était encore mieux qu’avant. »
« Ca doit être ce qu’on appelle l’appel des corps. »
« Tu veux dire que tu as aussi ressenti que ton corps était en manque ? »
« Bien sûr … mais déjà bien avant que ça se produise … juste en découvrant que la mangemorte c’était toi. Tu as réveillé des douleurs. »
« Et maintenant tu souffres ? »
« Non … mon désir à été assouvit. J’espère que tu t’es bien rattacher à moi car je t’apporterai au Ministère dès que je le peux. »
Elle se mit sur ses mains et plongea ses yeux dans les siens, un sourire aux lèvres.
« Tu ne veux pas me garder après ce qu’on vient de vivre. »
« Non. »
Elle le regarda froidement. Elle allait se relever mais il mit une main sur son dos pour la retenir et rapprocha sa tête de la sienne très près. Ils étaient presque front contre front. Thalia fut surprise par sa poigne mais ça la fit sourire. Il était beaucoup plus homme qu’à Poudlard.
« Pourquoi tu voudrais rester ici avec un Auror ? »
Sa phrase était moqueuse car il connaissait bien la réponse. Elle savait qu’il savait mais elle répondit quand même.
« Non. Pas plus que tu ne veux rester avec une mangemorte même après cette récréation.»
Elle approcha ses lèvres de celles de Fatalis. Elle les caressa du bout des lèvres très doucement et sensuellement. Elle sentait que ça faisait son petit effet et elle sourit froidement. Elle attrapa la main qui bloquait son dos et la posa sur le lit en bloquant le poignet. Elle fit pareil avec l’autre main.
« Qu’est-ce que tu … ? »
« Chut »
Elle prit appui sur les poignets de l’Auror et mit un sein devant la bouche de celui-ci. Elle le nargua avec le bout. L’auror l’attrapa mais elle le tira aussi vite. Elle fit de même avec le deuxième et il retenta sa chance mais elle le retira aussi vite. Elle se remit comme elle était avant. Elle plongea ses yeux mauves dans les yeux lagons.
« Je te fais toujours de l’effet. M’aimerais-tu encore ? »
Il ne répondit pas mais il exerça un peu sa force et réussit sans trop de peine à se défaire de sa prise. Il la souleva et la mit sur son dos. Il la tint exactement comme elle lui avait fait et nargua sa poitrine avec sa langue, ses lèvres et ses dents. Elle ne put retenir un soupir de plaisir. Il grogna à son tour et lâcha ses poignets pour pouvoir descendre à son intimité et la narguer. Il caressa sa poitrine en même temps. Elle sentait le plaisir monter comme une flèche. Ses jambes se mirent sur les épaules du jeune homme et se serrèrent de plaisir sur sa tête. Elle agrippa ses cheveux et serra ses doigts. Elle gémit en prononçant son prénom. Il se releva en l’entendant en plongea ses yeux dans les siens. Ses yeux n’étaient que désir et plaisir. Il l’embrassa et elle caressa tout son corps. Il s’assirent tous les deux et se rejoignirent. Ils s’embrassèrent et se caressèrent tendrement les jambes autour de la taille du partenaire. Elle caressait ses cheveux tout en l’embrassant. Il lui caressait le dos, le cou et la poitrine tout en l’embrassant. Il monta ses mains dans ses cheveux et embrassa son cou en le mordillant tendrement. Ils atteignirent le plaisir suprême.
Il mit une couverture sur son dos et ils restèrent ainsi caressant le dos de l’autre tendrement.
« Tu m’as manqué Fatalis. »
Il mit un doigt sur ses lèvres pour la faire taire. Elle le mit en bouche et le suça doucement avec un regard coquin. Il ferma les yeux savourant la caresse. Elle posa ses lèvres sur les siennes, les caressa et l’embrassa tendrement.
« Thalia »
Sa voix n’était qu’un murmure de plaisir, de désir et de douleur. Elle mit sa tête en arrière pour lui montrer son cou et sa poitrine. Il les embrassa avec plaisir et la regarda ensuite.
« Je t’ai menti Tenshi. Je t’ai toujours aimé et je t’aime toujours. »
Elle n’en revenait pas elle-même de ce qu’elle s’entendait dire. Mais il était clair que ce qu’ils avaient vécut ravivait en elle des sentiments cachés. Il la regarda surpris.
« Mais alors pourquoi … tu m’as quitté ? »
« Je projetais déjà de devenir mangemorte. Le maître avait repéré mes aptitudes et j’ai accepté de me joindre à lui pour sauver ma mère … ainsi que de te sauver. C’était un horrible chantage : je me joignais à lui et vous étiez encore vivants ou alors je refusais et il vous tuait personnellement avec d’horribles souffrances. Il s’est chargé personnellement de ma formation à devenir mangemorte. Ensuite, pour prouver ma loyauté j’ai tué mon père car le maître en avait marre de lui et avait des sérieux doutes quant à sa loyauté. Ca n’a pas été facile mais je l’ai fait. Il m’avait aussi prévenu que c’était lui … ou toi. »
Elle se tut et le regarda douloureusement. Son regard avait perdu sa froideur et révélait toute son expression. Il la serra très fort contre lui. Il les coucha de tout leur long sur le lui et posa la couverture sur leur corps nu. Il se mit sur son coté pour la regarder et caresser tendrement son visage.
« Pourquoi ne m’as-tu rien dit ? »
« Je ne pouvais pas te le dire. Tu m’aurais suivi dans cette voie … et je ne pouvais pas te laisser faire cette bêtise. Tu l’aurais regretté toute ta vie. »
Il se tut : elle marquait un point. Il détestait les pensées du Seigneur des Ténèbres. C’était bien une raison pour laquelle il était devenu Auror. Elle caressait son torse.