Elle sourit tendrement en embrassant son torse et son cou. Il la serra près de lui.
« Tu es encore plus sexy qu’avant. Déjà à Poudlard tu avais de jolies formes. Mais là ça s’est accentué. »
Ils s’embrassèrent. Il se remit sur son dos et elle se mit de sorte à pouvoir mettre sa tête sur son torse. Elle caressa du bout d’un doigt le torse et le ventre. Ils finirent par s’endormir.
Thalia se réveilla après un léger somme. Elle bougea doucement en entendant le souffle régulier de Fatalis qui démontrait qu’il dormait bien. Elle se retira de la couverture et attrapa le papier sous le deuxième coussin. Elle attrapa sa combinaison et regarda Fatalis avant de se rhabiller. C’était le moment où jamais de partir. Elle regarda le papier. C’était ce qu’elle cherchait : la liste officielle des moldus et Aurors Moldus. Elle se mordit la lèvre inférieure. Fatalis était dans la liste. Elle tendit la main vers la porte ouverte et surtout vers la baguette de Fatalis. Elle murmura :
« Accio »
La baguette de Fatalis arriva dans sa main. Elle annula le sort en informulé et elle s’avança vers la porte. Elle arriva sans aucun problème de l’autre coté. Elle regarda une dernière fois Fatalis dormir et elle partit tout en attrapant sa baguette au passage et laissa celle de Fatalis sur un meuble. Elle descendit les escaliers et arriva au rez-de-chaussée. Il faisait clair à présent. Elle devrait changer son look. Elle pointa sa baguette vers elle et se retrouva dans un mini short en jean avec un top mauve moulant. Elle prit la liste et effaça les noms de moldus qu’elle connaissait. Tant pis si le Seigneur des Ténèbres le découvre. Au moins elle avait enfin dit la vérité à Fatalis. Elle sortit de la maison et vit un de ses collègues mangemorts. Que faisait-il là ?
« Et alors ? Tu en as mis du temps ? Le maître t’attend. »
« T’occupes pas de ça. Le maître sait très bien où je le rejoindrais une fois ma mission accomplie. »
Elle l’observa attentivement.
« Montre-moi ta marque. »
L’homme fit mine de lui montrer sa marque mais il essaya de l’attraper. Souple et ayant prévu le coup, Thalia lui attrapa la main et la lui tordit. Il lâcha sa baguette.
« Ainsi c’est toi l’espion des Aurors. Bien jouer. Tu as gagné un aller simple auprès du Maître qui décidera lui-même de ton sort. »
Elle lui planta sa baguette dans son flanc pour qu’il évite d’appeler au secours. Elle l’emmena.
Thalia revint chez Fatalis après une année passée à Azkaban. Elle frappa la porte. Une femme lui ouvrit la porte. Elle était japonaise.
« Que puis-je pour vous ? »
Thalia dévisagea la femme et regarda sa main. Il y avait une alliance. Elle sentit son cœur se serrer. Elle secoua la tête.
« Non rien … c’est une erreur. Je suis désolée. »
Elle salua la femme et se retourna pour partir quand elle aperçut Fatalis devant elle.
« Tu veux encore m’abandonner … alors que tout est fini. »
Elle montra de la tête la japonaise.
« Oui c’est bien elle … mais elle est mariée tu sais … et pas avec moi. Son mari est là. »
Elle sourit rassurée.
« Pourquoi tu es en dehors de chez toi ? Tu reviens du boulot ? »
Il secoua la tête.
« Non je venais te chercher mais le gardien m’a appris que tu as pu partir plus tôt grâce à tes bonnes actions. »
Elle montra son bras où était inscrit à jamais la marque des Ténèbres.
« Rien n’effacera jamais tout ce que j’ai pu faire. »
Il lui prit le bras et caressa la marque tout en la regardant.
« Tu as fait beaucoup plus que tu ne le penses. »
Il s’approcha d’elle en lui tenant la nuque et l’embrassa. Elle se laissa embrasser.
« On rentre chez nous ? »
Elle lui sourit et plongea dans ses bras pour le serrer très fort. C’était enfin fini tous ces moments de souffrances et de malheur. Le soir où elle était parti Fatalis avait suivi sa trace tout en appelant l’ordre du Phoenix pour terminer enfin la tâche qu’ils s’étaient donnés pour mission : tuer le nouveau maître des Ténèbres. La bataille avait été rude et Thalia avait combattu du coté de l’Ordre en apercevant Fatalis. Elle avait été condamnée à une peine d’un an à Azkaban seulement pour services rendus. Ils pouvaient enfin vivre comme ils devaient vivre : à deux et dans l’Amour.