L'Etoile de la Sor'cière de James Clemens (Les Bannis et les Proscrits, Tome 5)

13.11.2011

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Synopsis

Ce sera bientôt l'ultime combat contre le Seigneur Noir.
Elena la sorcière a regagné l'île de Val'loa où elle espère reconstituer ses forces. C'est alors qu'Harlequin Quail entre en scène, un petit homme en costume de bouffon qui se prétend espion. Il revient tout juste de la forteresse de Noircastel où subsisterait l'un des portails du Weir, le plus puissant, avec lequel, dans une lune à peine, le Seigneur Noir instaurera un règne maléfique. Elena et la puissante magie du Journal Sanglant peuvent encore l'arrêter, mais Noircastel est un bastion impénétrable, et seul le Seigneur Noir sait où le portail est caché.
Traqués par les sbires de l'ennemi, menacés par un traître dans leurs rangs, Elena et ses courageux compagnons vont tenter d'achever une quête désespérée. En route, de nombreuses questions trouveront leur réponse, maintes illusions voleront en éclats et les liens de la magie et de l'amour seront éprouvés jusqu'au point de rupture...

Mon avis

Comment parler de ce dernier tome sans spoiler? Je vais faire mon maximum pour ne pas spoiler en tout cas.

Clemens, tout au long de ce dernier tome sur la bataille de nos compagnos, fait fort. De retournements de situations en surprises, il n'hésite pas à faire tourner le lecteur en bourrique pour lui faire penser que les compagnons ne vont jamais réussir leur mission. A quasi chaque scène je me suis dit "Mince, qu'est-ce qui se passe-là, ca pue, ca pue ca pue!" L'auteur n'hésite pas à faire souffir nos personnages que ça soit mentalement ou physiquement.
Il y a très peu de moments reposant pour ce dernier tome, on sent que c'est la fin et tous regardent vers le même endroit.

Elena démontre dans ce dernier tome qu'elle a bien grandit. Elle mène sa dernière bataille et elle le sait. Les couples se soudent plus que jamais. Mogweed est toujours une tête à claques même si à la fin, il réussit à surprendre le lecteur. Il va finir par réaliser son plus beau mensonge. Tol'chuk va en apprendre plus sur son ancêtre. On apprend aussi le pourquoi des actes du Seigneur Noir ... et je ne sais pas trop quoi penser car, Clemens respecte aussi chez ce personnage le fait que tout ne soit pas tout blanc ou tout noir, comme avec les autres personnages. Je n'arrive pas à me dire "ben oui je le comprends" ou "Quoi? Tout ca pour cette raison?" Et son geste final ... je ne peux rien en dire sinon je risque de spoiler. Mais ça confirme l'idée que tout personnage chez Clemens n'est ni tout noir ni tout blanc.

Les autres mâles sont épatants : Erril, Fardale, Tyrus, ...

Clemens mène l'intrigue et les évènements d'une main de maître. On se doute de la fin mais le tout est de savoir comment ... surtout quand on voit comment ça tourne chez chacun des compagnons et qu'on se dit qu'il n'y a vraiment aucun espoir. Tout s'embrique et chaque évènement prend une importance pour la suite des évènements.

Ceci dit, la bataille semble un peu rapide et facile alors que pendant tout le livre l'auteur a pris le temps de bien tout nous expliquer, décrire, mener les actions, ... La façon de battre le Seigneur Noir m'a semblé vraiment facile comparé à tous les monstres qu'il avait engendrées et qui étaient difficiles à battre. Peut-être que l'auteur voulait en finir lui-même avec cette histoire à ce moment-la?

On découvre enfin qui est le fameux narrateur de l'histoire. Et la fin de sa narration est touchante.

En refermant le livre, j'ai ressenti une certaine mélancolie. Le texte du narrateur aidant sans doute, en plus le fait de ne plus être en compagnie des personnages. On sent que la fin c'est la fin, même si quelque part, les dernières pages laissent une porte ouverte sur ce qui pourrait se passer. Mais ça sera clairement sans la petite troupe.

Une saga et un auteur qui me donne envie de découvrir d'autres oeuvres de lui. J'espère que sa nouvelle saga sortira en poche. :)