Synopsis
Il est ingrat, médiocre, désespérément seul, et il a la poisse.
A bientôt quarante ans, il vit toujours chez sa mère, dont il est la risée et le souffre-douleur. Bref, toute l'existence de Martin Reed est placée sous le signe de l'humiliation et de l'échec. Par un malencontreux concours de circonstances, il se retrouve un beau matin accusé du meurtre horrifique d'une de ses collègues. De quiproquos en malentendus, Martin voit le sort s'acharner sur lui. La troublante inspectrice Albada, seule à douter de sa culpabilité, fera son possible pour l'arracher à l'engrenage infernal.
Mais quand la déveine vous colle à la peau, même les anges gardiens n'y peuvent rien...
Mon avis
Bon ... ça fait une semaine que je dois le chroniquer mais j'avoue que je ne sais pas trop quoi en dire. Je crois que j'ai été déçue de cette lecture.
Je pensais que Martin serait un personnage attachant au vu de la 4ème de couverture. Mais non. Oui il a la poisse et tout le monde s'en prend à lui. Mais je ne sais pas, j'ai pas eu l'impression que ça lui faisait quelque chose. Il m'a donné l'impression de quelqu'un qui ne subit pas mais qui trouve ca quasi normal. Sa mère n'est pas sympa avec lui, pourquoi ne se barre-t-il pas de la maison familiale? Pour l'ambiance au travail, c'est plus difficile de partir surtout s'il n'a rien d'autre en vue. Mais il ne cherche même pas un autre job ... et puis avec Unique dont il est censé être le supérieur, ... waouw mais je comprends pas non plus pourquoi il la laisse faire.
Concernant l'histoie du meurtre ... je n'ai pas eu vraiment l'impression qu'il y ait une enquête à proprement parler. Les enquêteurs malgré l'inspectrice qui doute de sa culpabilité, donnent l'impression de se contenter de ce qu'ils ont et de ne pas aller plus loin. Ils ont l'air mous malgré les airs de grands durs que l'auteur essaye de donner à l'insecteur Benedict.
Et en plus, le Martin qui sent que s'il donne son alibi pourrait être enlevé de tout soupçon et qui ne dit rien. J'ai presque eu envie de penser que c'était sa faute qu'on l'accuse et qu'il laisse tout tourner vers lui et que c'était bien fait pour lui au final. ... Je peux comprendre que l'alibi peut être génant ... mais à partir du moment où on est dans le pays où existe le couloir de la mort, ne vaut-il pas mieux avouer son alibi?
Je ne sais pas, cette histoire m'a laissée perplexe du début à la fin. Je ne vois même pas une histoire de poisse qui aurait pu être marrante même dans une histoire policier. L'inspectrice n'est même pas plausible non plus. Et cette pseudo histoire d'amour qui aurait du être touchante, j'imagine, je la trouve de trop.
Finalement, en rédigeant ma chronique, je me rends compte que j'ai été déçue de cette lecture. Heureusement qu'elle est courte (139 pages) et que ça se lit vite. En bref, un personnage qui a l'air de trouver sa situation normale et qui ne fait rien pour s'en sortir alors qu'il en a les moyens. Aussi vite lu, aussi vite oublié.