Renata marchait dans les couloirs tout en se guidant en touchant les murs. Il faisait nuit. Ses cheveux lâchés sur ses épaules nues. Elle portait un corset gothique avec plein de ficelles partout et un châle aux couleurs de Serpentard qui pendait sur ses biceps musclés raisonnablement pour une fille de 16 ans. Une minijupe plissée noir avec des têtes de morts et des grosses bottes. Elle se demandait si elle trouverait un jour l’endroit.
Elle entendit un bruit de pas qui approchait et se colla au mur en retenant son souffle. Qui ça pouvait bien être ? Un fantôme ? Elle secoua sa tête intérieurement.
*Dis pas de bêtise Rena … un fantôme ne fait pas de bruit de pas.*, pensa-t-elle.
Un prof ? Si c’était le cas elle espérait ne pas être vue car dans cet endroit il n’y avait pas une statuette ou un passage secret pour se cacher. Depuis le peu de temps qu’elle était dans le château, elle connaissait pas mal de passage secret dont celui pour aller dans la cuisine et celui pour aller chez les Gryffondors. Bien qu’elle s’en foutait d’aller chez les Gryffons. L’avantage, c’était la salle commune des Serdaigle qui était proche de celle des Gryffons, ou plutôt au même étage. Pourquoi pensait-elle aux Serdaigles ? C’était du n’importe quoi ! Avec Baid et Valentus qui dormaient là et pouvait sortir à n’importe quel moment, c’était un endroit à éviter. Sinon il y avait la salle commune des Poufsouffles dont elle connaissait l’endroit aussi … elle savait aussi qu’elle était près de la cuisine. Elle traînait souvent dans ses environs dans l’espoir de voir le beau préfet Marcus au cas où il serait somnambule et se baladerait en pyjama ou pourquoi pas en slip.
Elle rougit à ses propres pensées alors qu’elle risquait de se faire prendre si c’était un prof. Ce n’était pas malin de se balader sans cape d’invisibilité mais elle n’en avait pas ! Elle tendit l’oreille pour entendre quelque chose et regarda si elle ne voyait personne dans les rayons de lune qui traversaient les fenêtres. Personne ! Pourtant … elle entendait des bruits de pas. Discrets … certes … mais des bruits de pas quand même.
Soudain, elle sentit une main sur son épaule. Elle allait crier de surprise mais une main la devança et étouffa son cria en se mettant devant sa bouche.
« Chut ! »
Elle se retourna mais ne vit personne à part deux mains dépasser. Elles étaient à qui ces mains ? Et cette voix ?
« Je ne me tairais pas tant que je sais pas à qui j’ai affaire ! Et je peux crier fort ! » Murmura-t-elle.
Elle entendit un soupir, un froissement de tissu et aperçut un garçon connu de sa personne.
« Eloïs ? » murmura-t-elle dans un souffle.
« J’aurais pu continuer mais je n’avais pas envie d’avoir une retenue. Ce n’est pas génial pour un Serdaigle. » Murmura-t-il.
Renata étouffa un ricanement. Les Serdaigles ne changeraient jamais. Quoiqu’elle fut surprise de le voir aussi tard dans les couloirs et qui plus est avec une cape d’invisibilité.
« Elle est assez grande pour cacher deux personnes ? »
« Bien sur. Pourquoi ? Intéressée par un petit voyage en cape d’invisibilité avec moi ? »
Renata sembla percevoir un sourire mais ne pouvait en être certaine. Un rictus naquit sur ses lèvres.
« Pas forcément, mais je ne tiens pas à me faire repérer. »
« Je m’en doute. »
Elle entendit un bruissement de cape puis ce fut le noir complet.
Renata ouvrit les yeux en grimaça de douleur. Elle frotta son crâne qui lui lançait horriblement. Elle se mit les mains devant les yeux en visière en sentant une luminosité forte à ses yeux. C’était bizarre. Pourquoi autant de lumière alors qu’elle se trouvait dans les couloirs ? Que faisait-elle ici alors que … ? Elle regarda autour d’elle. Eloïs. Elle était avec Eloïs. Où était-il ? Elle se mit à quatre pattes et avança à tâtons encore aveuglée par la lumière. Après quelques mètres à marcher comme ça, elle sentit un corps. Il avait l’air inerte. Quelle horreur ! Elle secoua le corps : aucune réaction. Pourquoi ne réagissait-il pas ? Elle approcha son oreille de la bouche pour voir si de l’air passé et en profita pour vérifier l’identité : c’était bien Eloïs. De l’air semblait passé. Renata réfléchit. Les secousses ne fonctionnaient pas. Elle prit sa baguette qui était bien cachée en dessous de sa minijupe.
« Aguamenti. »
Pas de réaction. Ou alors le faisait-il exprès. Elle décida d’utiliser les grands moyens. Peut-être était-ce ce qu’il cherchait. Elle remit sa baguette là où elle devait être. Elle regarda le jeune garçon : bruns avec des mèches sauvages, les yeux légèrement en amande. Il était grand : 1m82. 17 ans. Une barbe naissante qui lui donnait un petit air de bad boy. Un beau mec si on oubliait l’appartenance à sa maison.
Elle se mit à califourchon sur le garçon. Elle le regarda pour voir si une réaction arriva. Non aucune. Bizarre. Aucun garçon ne pouvait rester insensible à ce genre de chose. Peut-être en voulait-il plus ? Elle se pencha et posa ses lèvres dans le cou du jeune homme là où il y avait des poils de barbe histoire de lui donner quelques frissons. Elle eut d’ailleurs l’impression de les sentir ses frissons. Elle sentit que la virilité du garçon commençait à durcir. Peut-être pas si endormi que ça le Serdaigle. Elle continua de caresser les poils de barbe naissante dans le cou et sentit ses fesses agrippées. Elle leva la tête et tomba yeux dans les yeux avec le Serdaigle. Il était réveillé. Qu’allait-elle faire : continuer ou non ? C’était un jeu assez dangereux.
« Renie ... fais attention à ce que tu fais … je réagis comme tous les garçons … même si je suis a Serdaigle. »
Elle le regarda dans les yeux avec un regard de provocation.
« Ah oui ? »
« Tu profiterais d’un Serdaigle ? »
Elle se pencha et posa ses lèvres sur celles du Serdaigle pour toute réponse et les caressa. Elle sentait la résistance du garçon tomber petit à petit. Elle le torturait. Pourquoi résistait-il ainsi ? Ca l’excitait qu’il lui résiste. Il se serait laisser aller depuis le début elle aurait arrêter directement mais il avait résister donc elle avait tout simplement continuer. Elle caressa ses lèvres de plus en plus demandeuse et gourmande. C’est que ses lèvres étaient douces et appétissantes. Il ouvrit ses lèvres en essayant de retenir un gémissement, elle en profita pour passer sa langue et taquiner la sienne. Elle sentait qu’il commençait à ne plus résister. Il répondit à son baiser et elle gémit de contentement. Enfin, elle avait réussi à percer ses défenses. Elle sentit les mains du garçon presser ses fesses et les caresser. Il passa ses mains sous la jupe mais toujours pour s’occuper des fesses et la plaqua contre lui. Elle se pressa plus contre lui et approfondit encore plus le baiser. Il remonta une main soulevant une partie de sa jupe pour montrer une partie de son boxer et caressa sa joue pour remonter dans les cheveux de
« Renie … tu veux me passer ma baguette qui est dans mon pantalon ? »
Renata la prit et la lui passa. Il fit apparaître une couverture pour qu’elle n’attrape pas froid. La couverture lévita jusqu’a tomber sur elle. Il lâcha sa baguette et caressa son dos tout en caressant le dessous de sa poitrine. Elle lui caressait le torse tout en se perdant dans ses pensées : avait-elle bien fait ? Où étaient-ils ? Pourquoi se retrouvaient-ils là à deux ?
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Après avoir repris leur souffle, ils se rhabillèrent et se levèrent.
« Tu sais où nous sommes et comment nous avons atterris ici ? » demanda Renata.
« Non je ne sais pas comment nous sommes arrivés ici … mais j’ai l’impression que nous sommes dans la salle sur demande de Poudlard. »
« La quoi ? »
Eloïs la regarda en faisant tourner ses yeux. Les Serpentards ne lisaient donc jamais ?!
« La salle sur demande. Une pièce secrète où il faut vouloir une pièce à un tel point pour qu’on la trouve après être passé devant la porte secrète en pensant très fort à cette fameuse pièce. Elle n’est jamais pareil selon les besoins. »
Renata trouvait cette idée géniale mais quelque chose clochait.
« Tu avais fait cette demande ? »
Il la regarda en se demandant si elle le faisait exprès.
« Bien sur que non, je n’avais encore jamais trouvé cette salle … et puis nous sommes arrivés ici je ne sais pas comment. »
Renata l’observa.
« Tu es sorti de ta salle commune pour quelle raison. » lui demanda-t-elle.
« J’ai reçu un mot me demandant de retrouver l’auteur du mot parce qu’il avait besoin de renseignements sur un sujet délicat … car seul moi pouvait l’aider. »
« C’est bizarre … j’ai reçu un mot me demandant de passer par tout les étages pour essayer de trouver un objet précieux avec lequel on pouvait me faire chanter car on connaissait mon secret. Quelque chose de précieux pour moi. »
Elle tapa son pied dans le mur.
« J’ai été trop bête … en y réfléchissant il ne me manque rien du tout. »
Eloïs la regarda et s’installa.
« On fait quoi ? On part à la recherche de la personne qui nous a piégé … ou … »
Il la regarda d’un air sous-entendu. Renata n’en croyait pas ses yeux. Il voulait encore profiter de la situation. Elle n’aurait pas dit non, mais là la situation ne le permettait pas.
« On réfléchir au pourquoi on nous a mis ici. Il doit avoir une raison. »
« Ou alors il y en a pas … c’est peut-être juste pour s’amuser à nos dépends. »
Renata s’installe près de lui et regarda la couverture.
« Tu ne ferais pas disparaître cette couverture. »
« Tu as peur qu’on découvre ce que nous avons fait. Pourtant tu pourrais te vanter d’avoir profiter d’un pauvre mâle de Serdaigle. »
Elle esquissa un sourire amusé.
« L’idée est pas mal mais tu oublies que c’est interdit de se balader dans les couloirs du château le soir. »
Tout à coup, la porte s’ouvrit et Eloïs sortit sa baguette sur le qui-vive. Une personne rentra. Renata fut surprise.
« Marcus ? »
Le garçon était en slip. Il avait l’air de s’être réveillé en entrant. Etait-il somnambule ? Il se frotta les yeux.
« Comment êtes-vous entrés dans la salle commune des Poufsouffles ? Que faites-vous dans mon dortoir ? »
Sa voix était ensommeillée. Il paraissait endormi. Renata lui sourit amusée.
« On est venu pour te parler. »
Il s’approcha de Renata et s’installa près d’elle.
« C’est bizarre il n’y a pas de lit. Je me demande si je ne suis pas en train de rêver . »
Eloïs fit signe à Renata de dire oui. Marcus avait l’air d’avoir oublier sa présence. »
« Oui tu es en train de rêver » dit doucement
Marcus parut étonné puis il sourit. Il s’approcha un peu plus de la jeune fille et attrapa sa tête pour l’embrasser. S’il rêvait autant faire ce qu’il rêvait de faire sans avoir de surprise. Il l’embrassa passionnément et mit sa main sur la poitrine de la jeune fille. Il sentit à travers le corset durcir le bout de la poitrine et il passa sa main entre le corset et la peau. Il attrapa le bout et le titilla. Renata surprise n’eut pas le temps de réagir à part qu’un gémissement s’échappa de sa bouche. Elle avait tellement rêvé de cette situation avec Marcus qu’elle ne réfléchit pas et se laissa aller. Elle glissa sa main dans les bouclettes du jeune homme et se rapprocha de lui en se mettant à califourchon sur le jeune homme oubliant même la présence du Serdaigle. Celui-ci les regarda surpris et ne savait comment réagir. Devait-il participer ou non ? Il décida de s’en aller mais entendre les gémissements de Renata l’excitait. Il se rapprocha de la jeune fille et décida d’explorer avec ses mains la partie intime de Renata pendant que Marcus s’occupait du haut. La jeune fille sentit le plaisir et le désir exploser en elle. Les deux jeunes hommes la rendaient folle. Marcus s’occupant de sa bouche et sa poitrine, Eloïs s’occupant de sa partie intime et de son cou. Elle ne savait plus comment participer à part laisser les garçons s’occuper d’elle car ils lui faisaient exploser tout ses sens. Marcus descendit a sa partie intime et Eloïs prit le relais pour la poitrine. Renata se sentit atteindre le plaisir maximum et s’accrocha à Marcus pour ne pas tomber.
Pendant qu’elle reprenait son souffle ils la caressaient tendrement et se regardèrent.
« Je ne rêvais pas ? »
Eloïs secoua sa tête négativement.
« Pourquoi tu es resté alors Eloïs ça devait être gênant pour toi. » demanda Marcus ou se sentant gêné de ne pas avoir su différencier la réalité du rêve.
« Je comptais partir mais … j’ai changé d’avis à cause d’elle. Comment lui résister ? Comment ne pas lui donner du plaisir ? »
Marcus approuva de la tête comprenant ce que le Serdaigle disait. Il aurait sûrement fait pareil.
« Je ne comprends pas … je n’ai jamais été somnambule de ma vie … »
« Dans ce cas-ci, je pense qu’il vaut mieux ne pas comprendre. »
Renata repris ses esprits et se releva. Elle embrassa les deux jeunes hommes.
« Les mecs, je pense qu’il vaut mieux garder ça secret et réfléchir a tout ce qui s’est passé une autre fois. »
Ils approuvèrent. Mais une question persista dans leur tête à tous les trois. Qui les avaient rassemblés ? Même si c’était un agréable moment pour tous, cette question les empêchait d’avoir leur esprit tranquille.
Le lendemain, ils étaient dans un endroit discret pour discuter de tout ça et réfléchir sur l’identité de la personne qui les avait piégé. Ils parlaient tout bas quand une Gryffondor arriva avec son regard glacial. Elle posa son regard mauve sur le trio prenant le temps de les regarder chacun et fit un clin d’œil à Renata.
« J’espère que tu as aimé mon cadeau d’anniversaire. Mais n’oublie pas que ce n’est pas à effet limité. »
Elle repartit comme elle était venue. Ils la regardèrent étonnés. C’était elle qui les avaient piéger ?
« C’était Thalia. » dirent-ils en même temps. Ils sourire tous les trois et échangèrent des regards complices.
Renata (c) Sophie Marcus (c) Electra Eloïs (c) Eloïs Thalia (c) Moi. Les personnages ont déjà leur propriétaires.
Cadeau pour Renata