L'auteur nous plonge dans ses souvenirs d'enfance. En effet José surnommé par tout le monde Zézé c'est lui : un enfant blond de 5 ans dans une famille vivant au Bresil. Il déborde de vie, d'imagination, de soif d'apprentissage, de bon coeur mais aussi de bêtises. Tellement de bêtises que la plupart des gens le surnomme la peste ou encore l'enfant qui a le diable au corps. Les gens y croivent tellement qu'ils le battent pour un oui pour un non sous la pression de la pauvreté et de ce que ça engendre dans une grande famille comme la leure.
Et pourtant Zézé a un bon coeur tellement bon qu'il se fait taper à la place de son frère lors des bagares de récréation, qu'il offre une fleur à sa maîtresse (qui ne recoit des fleurs d'aucun élève parce qu'elle a une tâche sur un oeil), ... Ceux qui lui diront qu'il a un coeur d'or Zézé leur dira le contraire, qu'il a le diable en lui.
Ses parents étant pauvres, ils sont obligés de changer de maison. Zézé fera connaissance avec un pied d'oranger en pousse. Ils vont devenir confidents et joueront ensemble.
Un jour, Zézé rencontrera son plus grand ennemi dont la relation changera du tout au tout car ils vont apprendre à se connaître. Zézé apprendra beaucoup de lui : la tendresse, la douleur du coeur, grandir.
Ce livre aborde la pauvreté et le système de bouc émissaire qui peut en ressortir sous la pression. Les gens ne voient que ce qu'il y a à la surface et ne s'interesse pas toujours à ce qu'il y a derrière ... tout devient prétexte même s'il n'y a aucune bêtise justifiant de tels actes.
Il aborde l'ami imaginaire quand les enfants se sentent seuls, incompris et qu'ils ont besoin de communiquer. L'amitié y a une grande place avec ses joies et quelques fois ses peines. L'importance de l'imagination des enfants et le fait de croire en leurs jeux ... un vrai régal.
Bref, ce livre est à mettre entre toutes les mains car plusieurs thèmes abordables et les enfants comme les plus grands peuvent s'y retrouver facilement.