Avec ce livre, l'auteur nous plonge directement dans l'histoire très réelle de luttes entre des gangs de jeunes dans une même ville.
Nous suivons l'histoire de Ponyboy, 14 ans, et de ses frères : Soda et Darry. C'est le plus jeune des trois frères. Ils ont perdus leurs parents. Ils forment donc une famille entre eux trois mais aussi avec leurs potes : Dally, Johnny, Grain de sel et Steve.
Leur quotidien est l'école pour certains, le boulot pour d'autres, la glandouille et la drague pour encore d'autres. Mais aussi leurs luttes presque quotidiennes contre les Socs! Car Ponyboy et sa bande sont des Greasers. Pourquoi ces noms? Greasers car ils sont des enfants de la rue : ils doivent se battre pour pouvoir manger, ils sont habillés en jean, veste en cuir, ils ont les cheveux longs et gominés. Tandis que les Socs sont des gosses de riches qui se balladent en Mustang, sont bien habillés, ont les cheveux courts et ont tout pour eux.
Ils se pensent tous différents des autres bandes. Mais ... Ponyboy va découvrir que les seules différences ne sont pas forcément celles qu'ils pensent depuis longtemps car il fait connaissance de Cherry, une chic et belle Socs! Elle lui ouvre les yeux sur leurs ressemblances et leurs différences réelles. La différence réside surtout dans leurs façons d'aborder la baguarre.
Tout se passe bien jusqu'à ce que le petit ami de Cherry, Darry, et ses potes en Mustang les voit ensemble et ramènent Cherry. Ils vont ensuite rouler jusqu'à retrouver Ponyboy et Johnny qui trainent dans le parc pour se détendre suite à une bagarre entre Ponyboy et Darry. Ils sont à deux contre cinq et la rencontre se termine très mal.
Un meurtre et tout leur univers s'éffondre. Ils doivent s'enfuir. Ponyboy et Johnny vont apprendre la vie en cavale et d'autres évènements vont survenir.
Je ne vais pas tout raconter sur ce livre sinon ca sera pas drole pour ceux qui veulent le lire. Mais plusieurs thèmes sont abordés ici :
- la lutte des classes sociales/l'injustice sociale et la notion d'outsiders : est-ce que des gens sont forcéments des perdants parce qu'ils sont du mauvais côté social ou est-ce qu'ils peuvent changer leur "destinée".
- la famille : perte des parents ou autre style de familles sont abordés.
- l'apparence : peut-on se baser sur ce que l'on voit et ne pas aller au-delà? On voit Ponyboy abordé souvent ce sujet surtout par rapport à Darry ou encore sur les greasers et les Socs. Quoiqu'il se passe, même si les Socs sont les plus fouteurs de troubles, ce sont surtout les greasers qui dérangent ou qui font peur.
- la solidarité
- le lien fraternel : pas toujours évident d'être frères et encore moins de se comprendre. Surtout dans un univers où paraître est très important.
Le livre m'a ému à certains moments et m'a remis en question sur certains points.
Bref, ce livre peut, je pense, se juxtaposer dans nimporte quelle société surtout celles où le paraitre est plus important que être. Et pourtant, combien c'est important d'être. On loupe parfois de belles choses et de belles relations à cause de la superficialité des sociétés ou le besoin de se battre dans certaines classes sociales où on a presque rien à la base sauf la famille et les amis pour se sentir quelqu'un.
C'est vraiment un bon livre et en plus il se lit aisément. On decouvrira à la fin pourquoi le style d'écriture choisi est celui utilisé et c'est ce qui rend l'histoire encore plus belle, je trouve.
Merci à Babelio (avec son Opération Masse Critique) et à Hachette (qui a envoyé le livre) de m'avoir donné l'occasion de lire ce livre. Ce fut une très bonne expérience pour moi. :)