Comme l'indique la couverture, nous sommes dans un roman policier et de plus, traduit du japonais. Je m'interesse beaucoup à ce qui touche au Japon : mangas, poupées, nourriture, ... et quel bonheur pour mon challenge de choisir un livre "venant" de ce pays aux cultures interessantes.
Nous allons suivre une aventure du célèbre détective privé Akechi Kogorô. Célèbre dans les romans d'Edogawa en tout cas car je ne connais pas l'impact de ce roman au Japon (malheureusement). Mais avant de rencontrer le détective, nous faisons connaissance avec la personne qui sera sa rivale et qui va lui donner bien des soucis : Le Lézard noir. Une superbe femme, étrange, intelligente, fascinante et sans scrupule. Le Lézard noir, qui est une cambrioleuse de renom, se révelera être une adversaire de taille pour Akechi et vice-versa. Elle souhaite parvenir à ses fins et fera tout son possible et jouera toutes ses cartes pour y arriver. Que veut-elle? Kidnapper la fille d'un riche Japonais appellée Sanae.
L'histoire est présentée. Aucun spoiler là-dedans puisque c'est indiqué dans la 4ème de couverture. Quel est l'intérêt de l'histoire alors? La relation entre le Lézard noir et Akechi qui se développe. Une certaine complicité s'installe entre eux même si l'un provoque l'autre et l'autre fait tout pour l'arrêter.
Cette relation m'a bien amusée et fait penser au dessin animé Sherlock Holmes (dessin animé créé dans les années 1980, par le réalisateur de Nausicaa, Le voyage de Chihiro, Ponyo sur la falaise, ...) et de la relation entre Sherlock et le Professeur Moriarty. En effet, tout comme ces deux-là, Akechi et le Lézard noir jouent au jeu de qui sera le plus fort, qui arrivera à berner qui?, ... De même que Moriarty, la cambrioleuse use et re-use de l'art du déguisement et parfois sous le nez du détective.
Bref, ce roman m'a bien plu et je suis prête à lire un nouveau roman du même auteur afin de voir si le style me plaira toujours autant : lecture facile, rapide et courte. Le style est frais et aucune difficulté a plonger dans l'histoire n'est rencontrée.
Elle en parle aussi (et m'a donné envie de le lire) : Céline C.